C'est le matin chez Yaaba. Fatoumata vient d'arriver avec Boukari. Aujourd'hui, maman ne va pas au travail. C'est dimanche. Fatoumata et Boukari sautent dans les bras de Yaaba. Que c'est si bon d'être dans les bras de Yaaba.
Maman s'est dirigée dans la maison à leur arrivée. Fatoumata et Boukari la suivent.
Maman s'affole, elle regarde par dessus le meuble et la pile de vêtements. Rien. Elle soulève le couvercle du grand panier et passe la tête au dessus ! Rien.
Boukari et Fatoumata regardent derrière le rideau. Rien.
Ils regardent tous sous le lit. Rien. Mais que cherchent-ils ? Fatoumata et Boukari ne savent même pas ce qu'ils cherchent.
Ils vont tous sur le toit de la maison. A la queue leu leu, et maman passe la tête au dessus de l'ouverture du toit. Puis, Boukari fait de même. Ensuite, Fatoumata. Rien ici non plus ! Il n'y a rien sur le toit.
Comme une mère poule et ses poussins, la maman, Boukari et Fatoumata se suivent. Maman se dirige vers la fenêtre de la maison. Elle passe sa tête à travers la fenêtre. Boukari et Fatoumata veulent faire de même. Mais ils ne peuvent pas. Ils sont trop petits. - On veut voir ! Nous aussi on veut voir ! Disent-ils en coeur. Mais il n'y a rien d'autre que le champs de maïs !
Maman se dirige vers le poulailler. Avec Fatoumata et Boukari qui la suivent toujours. Tout à fait intrigués. Il y'a du raffut dans le poulailler quand maman y entre. Mais rien non plus dans le poulailler !
- Ah, je me souviens maintenant ! S'exclame maman. Elle se redirige vers la chambre. Sur la pile de vêtements, tout au dessus de l'armoire, tout au fond. Mais vraiment tout au fond, il y'a un coussin. Elle attrape tant bien que mal, le coussin. Boukari et Fatoumata écarquillent les yeux.
Maman pose le coussin sur le lit et retire la housse du coussin. Et que voilà ? Deux poupées de maïs ! - Le cadeau de votre cousine Bibata. Elle l'a fait de ses propres mains ! Pour vous deux !
Boukari et Fatoumata s'en saisissent et disparaissent derrière la porte. - Youpiii !!!!
Ils sont partis jouer à la poupée sans même dire : Merci !
Par : Justine Yilargnin Bazie
